Bouffées de chaleur, kilos en trop, peau qui change… La ménopause s’accompagne de transformations physiques qui bouleversent parfois l’image que les femmes ont d’elles-mêmes. Mais quelle zone du corps est la plus source de complexes ? Deux enquêtes récentes apportent des éclairages précieux.
Longtemps considérée comme un sujet tabou, la ménopause s’impose aujourd’hui dans le débat public. De plus en plus d’études s’y intéressent, mettant en avant ses impacts réels sur la santé et le bien-être des femmes.
La marque Intimina, spécialiste du bien-être féminin, a récemment interrogé 4 000 femmes en Espagne, au Royaume-Uni, en France et en Italie. L’objectif : mesurer l’impact de cette étape de vie sur l’image corporelle, la confiance en soi et l’estime personnelle. Résultat : 61 % des femmes ménopausées se disent insatisfaites de leur apparence. Les causes les plus citées ? La prise de poids, les bouffées de chaleur et l’altération de la qualité de la peau.
Ces données confirment une autre étude menée en septembre 2023 par l’Ifop pour le site Humasana et l’agence FLASHS, auprès de Françaises de plus de 50 ans. Là encore, un malaise profond face aux changements physiques était mis en avant : 9 femmes sur 10 déclaraient avoir au moins un complexe lié au vieillissement.
Le ventre, la zone la plus complexe
Selon le sondage, 89 % des femmes de plus de 50 ans disent être complexées par le vieillissement d’une partie de leur corps. Le ventre arrive largement en tête, concerné pour 75 % d’entre elles. Plus de 6 sur 10 souhaiteraient d’ailleurs trouver des solutions plus efficaces pour agir sur cette zone, contre seulement 5 sur 10 en 2007. Les bras (64 %) et le visage (61 %) suivent de près. À l’inverse, les fesses et les jambes sont moins sujettes à l’autocritique (42 % chacune).
Ces transformations, inévitables, n’affectent pas uniquement le physique. Elles pèsent aussi sur le moral. Trois quarts des femmes disent avoir pris du poids après la ménopause, et 39 % estiment que cela a eu un impact négatif sur leur bien-être psychologique. Les rides, bien que très répandues (82 % des femmes en constatent l’apparition), semblent paradoxalement moins peser : seules 17 % les perçoivent comme une véritable source de mal-être.