Microkyste, comédon fermé, point blanc… Quel que soit le nom que l’on donne à ce bouton sous peau, il résulte d’un phénomène d’acné. On vous dit tout !
À ses débuts, il est presque invisible. Il grandit sous la peau et se distingue au toucher. Si on le laisse s’installer, il s’enflamme et peut devenir notre pire cauchemar dermatologique. Qui est-il ? Le microkyste. Mais qu’est-ce que cette lésion sous-cutanée exactement ? Comment venir à bout de ce phénomène acnéique ? Nous avons posé nos questions au Dr Philippe Abimelec, dermatologue, afin d’en savoir plus sur ces points blancs que nous ne saurions palper !
Qu’est-ce qu’un microkyste et comment le reconnaître ?
Le microkyste, lésion élémentaire de l’acné, est dû à l’obstruction du follicule pileux — une cavité sous-cutanée dans laquelle un poil naît — via un « épaississement de la couche superficielle cornée de la peau », explique l’expert. En d’autres termes, un excès de sébum produit par la glande sébacée s’accumule dans cette cavité sans pouvoir s’en extraire puisque l’orifice est obstrué. Ce phénomène est donc à la base de la formation du microkyste.
Souvent localisées sur la zone T du visage (le front, le nez et le menton), ces lésions rétentionnelles peuvent également se faire sentir sur les joues. Quasi-invisibles puisqu’ils sont sous-cutanés et n’influencent pas la couleur de l’épiderme, les microkystes se distinguent généralement par d’infirmes boules dures palpables au toucher. Dans certains cas, ils peuvent se révéler à la lumière est deviennent visibles à l’œil nu. Ces boutons sous la peau, aussi appelés comédons fermés, ne peuvent s’extraire de l’épiderme par simple pression comme on le ferait pour un comédon ouvert, autrement dit pour éliminer les points noirs. Par conséquent, ce sont de véritables cocottes-minute. « Les microkystes sont voués à laisser place à des inflammations donc à se transformer en boutons rouges douloureux », explique encore le spécialiste
Quelles sont les causes des microkystes ?
Le microkyste — étant une lésion de l’acné pubertaire ou de l’acné de l’adulte aussi connue sous le nom d’ acné hormonale — peut être la conséquence de nombreuses causes. À commencer par les variations hormonales. En effet, ils sont favorisés par un climat hormonal particulier notamment par la production plus importante d’hormones masculines (la testostérone). Mais il ne faut pas oublier que l’acné est souvent associée aux peaux grasses qui, de fait, favorisent l’obstruction des pores et l’apparition des microkystes. Ces derniers peuvent également être la résultante de
Commencer par éloigner de son vanity les soins comédogènes est la première étape à suivre. Comme leur nom l’indique, ils ont tendance à obstruer les pores de la peau et donc à favoriser l’apparition des comédons. Par ailleurs, « pour la peau du visage, de nombreuses huiles sont contre-indiquées lorsque l’on est sujet aux microkystes notamment l’huile de coco, l’huile de palme, l’huile de graine de lin ou encore l’huile de germe de blé, explique le spécialiste. Au contraire, on peut utiliser des cosmétiques à base d’huile d’argan ou encore d’huile de chanvre, elles sont inoffensives ».
Certains médicaments
Il est bon de rappeler que certains médicaments peuvent avoir un effet sur notre corps et favoriser l’apparition d’un phénomène acnéique pouvant générer des microkystes. En première position viennent les contraceptifs hormonaux dont les pilules de première génération et les implants. Certains antiépileptiques ou antidépresseurs s’ajoutent à la liste. Enfin, la vitamine B12 — connue pour ses nombreux rôles sur notre métabolisme et notre système nerveux — peut, elle aussi, favoriser la formation de comédons sous-cutanés.
Enfin, ne sous-estimez pas l’action du soleil sur votre peau. C’est un faux-ami qui vous donne l’illusion de soigner votre acné (disparition des points noirs, boutons rouges…) durant la période estivale grâce à l’action des UV aux vertus anti-inflammatoires. Mais de manière insidieuse, cela provoque un épaississement de la peau et donc favorise la formation de microkystes qui, quelques semaines plus tard, feront place à une armée de boutons rouges. Effet rebond assuré (et non désiré) !
Microkystes : tout savoir de ces boutons sous peau
Microkyste, comédon fermé, point blanc… Quel que soit le nom que l’on donne à ce bouton sous peau, il résulte d’un phénomène d’acné. On vous dit tout !
À ses débuts, il est presque invisible. Il grandit sous la peau et se distingue au toucher. Si on le laisse s’installer, il s’enflamme et peut devenir notre pire cauchemar dermatologique. Qui est-il ? Le microkyste. Mais qu’est-ce que cette lésion sous-cutanée exactement ? Comment venir à bout de ce phénomène acnéique ? Nous avons posé nos questions au Dr Philippe Abimelec, dermatologue, afin d’en savoir plus sur ces points blancs que nous ne saurions palper !
Qu’est-ce qu’un microkyste et comment le reconnaître ?
Le microkyste, lésion élémentaire de l’acné, est dû à l’obstruction du follicule pileux — une cavité sous-cutanée dans laquelle un poil naît — via un « épaississement de la couche superficielle cornée de la peau », explique l’expert. En d’autres termes, un excès de sébum produit par la glande sébacée s’accumule dans cette cavité sans pouvoir s’en extraire puisque l’orifice est obstrué. Ce phénomène est donc à la base de la formation du microkyste.
Souvent localisées sur la zone T du visage (le front, le nez et le menton), ces lésions rétentionnelles peuvent également se faire sentir sur les joues. Quasi-invisibles puisqu’ils sont sous-cutanés et n’influencent pas la couleur de l’épiderme, les microkystes se distinguent généralement par d’infirmes boules dures palpables au toucher. Dans certains cas, ils peuvent se révéler à la lumière est deviennent visibles à l’œil nu. Ces boutons sous la peau, aussi appelés comédons fermés, ne peuvent s’extraire de l’épiderme par simple pression comme on le ferait pour un comédon ouvert, autrement dit pour éliminer les points noirs. Par conséquent, ce sont de véritables cocottes-minute. « Les microkystes sont voués à laisser place à des inflammations donc à se transformer en boutons rouges douloureux », explique encore le spécialiste.
Quelles sont les causes des microkystes ?
Le microkyste — étant une lésion de l’acné pubertaire ou de l’acné de l’adulte aussi connue sous le nom d’ acné hormonale — peut être la conséquence de nombreuses causes. À commencer par les variations hormonales. En effet, ils sont favorisés par un climat hormonal particulier notamment par la production plus importante d’hormones masculines (la testostérone). Mais il ne faut pas oublier que l’acné est souvent associée aux peaux grasses qui, de fait, favorisent l’obstruction des pores et l’apparition des microkystes. Ces derniers peuvent également être la résultante de facteurs extérieurs.
Les facteurs exogènes
Les soins comédogènes
Commencer par éloigner de son vanity les soins comédogènes est la première étape à suivre. Comme leur nom l’indique, ils ont tendance à obstruer les pores de la peau et donc à favoriser l’apparition des comédons. Par ailleurs, « pour la peau du visage, de nombreuses huiles sont contre-indiquées lorsque l’on est sujet aux microkystes notamment l’huile de coco, l’huile de palme, l’huile de graine de lin ou encore l’huile de germe de blé, explique le spécialiste. Au contraire, on peut utiliser des cosmétiques à base d’huile d’argan ou encore d’huile de chanvre, elles sont inoffensives ».
Certains médicaments
Il est bon de rappeler que certains médicaments peuvent avoir un effet sur notre corps et favoriser l’apparition d’un phénomène acnéique pouvant générer des microkystes. En première position viennent les contraceptifs hormonaux dont les pilules de première génération et les implants. Certains antiépileptiques ou antidépresseurs s’ajoutent à la liste. Enfin, la vitamine B12 — connue pour ses nombreux rôles sur notre métabolisme et notre système nerveux — peut, elle aussi, favoriser la formation de comédons sous-cutanés.
Le soleil
Enfin, ne sous-estimez pas l’action du soleil sur votre peau. C’est un faux-ami qui vous donne l’illusion de soigner votre acné (disparition des points noirs, boutons rouges…) durant la période estivale grâce à l’action des UV aux vertus anti-inflammatoires. Mais de manière insidieuse, cela provoque un épaississement de la peau et donc favorise la formation de microkystes qui, quelques semaines plus tard, feront place à une armée de boutons rouges. Effet rebond assuré (et non désiré) !